
La France a périodiquement des pulsions incontrôlables (cf. mai 68, gilets jaunes, grèves interminables et destructrices, etc…) qui peuvent même être suicidaires.
L’irrationalité actuelle – dans le contexte de l’après-confinement, sur toile de fond de guerre en Europe et d’inquiétudes économiques et sociales – est faite de violence verbale, souvent alimentée de théories conspirationnistes, et pourrait rapprocher les extrêmes du pouvoir et même les y conduire .
Il est bien plaisant de vouloir se défouler en mettant dehors les gouvernants (cf. « Sortez les sortants!” ), mais la France irait alors dans le mur et chacun le paierait chèrement.
Ceux qui veulent s’auto-détruire politiquement – et là réside le vrai “Suicide français” -, en ont même le droit qui leur est garanti par le vote ou l’abstention, mais ils ne peuvent en même temps croire ingénument que leur tranquillité personnelle, leur travail, c’est-à-dire leur vie et celle de leur famille, seront miraculeusement épargnés. Il devront assumer ce choix funeste.
L’on disait en France, il y a déjà plusieurs dizaines d’années, que nous étions “à une élection et seulement à quelques centaines de kilomètres de l’Armée rouge”. Ce propos de campagne, alors simplement provocateur et même plaisant, prend aujourd’hui un autre résonance.
Faut-il donc “sortir les sortant” ou en positivant, de manière beaucoup plus lucide, s’enthousiasmer d’une période exceptionnelle pouvant s’ouvrir pour une Europe – au sein de laquelle notre pays peut avoir une place éminente – qui vient d’effectuer un bond en avant considérable?
Le temps de l’autodestruction doit plutôt être celui de l’engagement, de la reconstruction et même de l’euphorie.
L’irrationalité actuelle – dans le contexte de l’après-confinement, sur toile de fond de guerre en Europe et d’inquiétudes économiques et sociales – est faite de violence verbale, souvent alimentée de théories conspirationnistes, et pourrait rapprocher les extrêmes du pouvoir et même les y conduire .
Il est bien plaisant de vouloir se défouler en mettant dehors les gouvernants (cf. « Sortez les sortants!” ), mais la France irait alors dans le mur et chacun le paierait chèrement.
Ceux qui veulent s’auto-détruire politiquement – et là réside le vrai “Suicide français” -, en ont même le droit qui leur est garanti par le vote ou l’abstention, mais ils ne peuvent en même temps croire ingénument que leur tranquillité personnelle, leur travail, c’est-à-dire leur vie et celle de leur famille, seront miraculeusement épargnés. Il devront assumer ce choix funeste.
L’on disait en France, il y a déjà plusieurs dizaines d’années, que nous étions “à une élection et seulement à quelques centaines de kilomètres de l’Armée rouge”. Ce propos de campagne, alors simplement provocateur et même plaisant, prend aujourd’hui un autre résonance.
Faut-il donc “sortir les sortant” ou en positivant, de manière beaucoup plus lucide, s’enthousiasmer d’une période exceptionnelle pouvant s’ouvrir pour une Europe – au sein de laquelle notre pays peut avoir une place éminente – qui vient d’effectuer un bond en avant considérable?
Le temps de l’autodestruction doit plutôt être celui de l’engagement, de la reconstruction et même de l’euphorie.